Le potentiel de développement des relations commerciales entre le Maroc et la Belgique sont énormes. Ce potentiel est considéré comme un défi pour les opérateurs des deux pays, comme le rapporte L’Economiste dans son édition du jour. 1.496 entreprises belges exportent vers le Maroc. Elles sont actives dans les secteurs du textile et des fibres, de la construction, du dragage et des constructions portuaires, de la logistique, des énergies renouvelables ou encore des services.
Aujourd’hui, pas moins de 2.302 autres sociétés sont clairement intéressées par ce marché. En attendant, le journal déplore que les échanges commerciaux soient en deçà des attentes. «Les réalisations de 2017 confortent le fait que la Belgique est devenue un client et un fournisseur européen relativement moins important du Maroc». Sur les 15,1 milliards d’euros d’importations européennes en provenance du Maroc, seuls 2,2% sont issus de la Belgique. Ce qui la place au 7e rang. Même constat pour les exportations. Sur les 22,4 milliards d’euros des expéditions européennes vers le Maroc en 2017, 4% uniquement proviennent de Belgique. Il est à peine le 6e pays européen exportateur de biens vers le Maroc, avec 439,3 millions d’euros de biens et services exportés. Ils concernent principalement des achats de métaux communs pour 126,2 millions d’euros, de machines et appareils pour 85,6 millions d’euros et de produits chimiques pour 77,5 millions d’euros. Par ailleurs, la Belgique achète au Maroc pour 172,2 millions d’euros de biens et services. Il s’agit principalement de produits chimiques (56,4 millions d’euros), de produits végétaux (23,2 millions d’euros) et de textile (18,7 millions d’euros).
La dimension humaine pourrait et devrait constituer un atout pour le développement du commerce entre les deux nations. «Avec plus d’un demi-million de personnes (dont de nombreux entrepreneurs ou cadres travaillant dans des entreprises belges), la diaspora belgo-marocaine constitue un énorme atout pour améliorer davantage le lien avec le Maroc».