Le taux de croissance de l’économie nationale s’est établi à 2,5% en 2019 au lieu de 3,1% en 2018, sous les effets conjugués de la baisse de 5,8% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (activités hauturières non comprises) et de l’augmentation de 3,8% de la valeur ajoutée des autres secteurs d'activité non agricoles.
Avec un accroissement de 2% des impôts nets des subventions sur les produits au lieu de 4,6% l'année précédente, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB), hors agriculture, est passé de 3,1% en 2018 à 3,5% en 2019, ajoute la même source.
Dans ce contexte, le PIB aux prix courants s’est accru de 3,9% en 2019 au lieu de 4,3% une année auparavant, dégageant ainsi une augmentation du niveau général des prix de 1,3% au lieu de 1,1%.
Lire aussi : Croissance économique: le HCP pessimiste pour les 1er et 2e trimestres de 2020
La demande intérieure, en volume, s’est accrue de 1,8% en 2019, au lieu de 4% en 2018, contribuant ainsi pour 2 points à la croissance économique nationale au lieu de 4,4 points l’année précédente. Ainsi, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 1,8% au lieu de 3,4% en 2018 avec une contribution à la croissance contractée à 1 point au lieu de 2 points.
De son côté, la consommation finale des administrations publiques a affiché un taux de croissance de 4,7% en 2019 au lieu de 2,7% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 0,9 point au lieu de 0,5 point.
Pour sa part, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation des stocks) a enregistré un net ralentissement de sa croissance passant de 5,8% en 2018, à 0,1% en 2019.