La restructuration du marché des pièces auto est en marche. Dominé par l’informel, qui ne cesse de prendre de l’ampleur, ce secteur (15 milliards de dirhams de chiffre d’affaires) en avait grand besoin. Et, selon La Vie Eco qui s’intéresse au sujet dans sa publication en kiosque ce vendredi 14 décembre, le label «Salamatouna», lancé il y a quelques mois, vise justement à jouer ce rôle. Ce label vient d’être octroyé à 17 entreprises du secteur (importateurs et fabricants locaux de pièces de rechange).
Mais, s'interroge le journal, ces efforts suffiront-ils à restructurer le secteur? La profession estime que non, mais que cette initiative constitue déjà un pas en avant, une véritable amorce. Notons que l’informel n'est pas seul à gangréner la filière. Il y a aussi la contrefaçon, la contrebande, la mauvaise qualité, souligne La Vie Eco, ajoutant toutefois que les autorités ont pris des mesures qui contribuent, petit à petit, à surmonter ces obstacles.
On apprend aussi que, sur le long terme, les opérateurs entendent mettre en place une chaîne de distribution labellisée de fond en comble. Force est de noter que le secteur compte pas moins de 400 importateurs et des milliers de revendeurs et garagistes.
