Lors des discussions autour du projet de loi de finances 2022 et du dialogue social, le gouvernement Akhannouch a pris l’engagement de revoir le barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, conformément aux recommandations du Nouveau Modèle de développement (NMD) et à celles formulées en mai 2019 lors des Assises de la fiscalité à Skhirat.
La nouvelle réforme vise surtout à alléger la pression fiscale sur les salariés à revenu faible ou moyen, ainsi que les retraités touchant une pension faible ou moyenne.
S’agissant des salariés, Fouzi Lekjaa a évoqué quatre pistes à explorer.
- La révision du plafond des charges déductibles liées à la fonction, sans dépasser le seuil de 30.000 dirhams.
- Le relèvement du seuil de la tranche exonérée d’IR, fixé actuellement à 30.000 dirhams.
- La révision des seuils plancher et plafond du barème de l’IR.
- L'abaissement des taux d’imposition pour certaines tranches.
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Si l'objectif est d'alléger la pression fiscale sur, uniquement, les salariés à revenu faible ou moyen, la réflexion doit se concentrer sur la formule idéale permettant d'atteindre cet objectif, a souligné Fouzi Lekjaa devant les élus de la deuxième Chambre du Parlement.
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Concernant les retraités, la réforme ambitionne d’amender la règle de déduction forfaitaire servant au calcul du montant du revenu net imposable: 60% pour les revenus annuels inférieur à 168.000 dirhams et 40% pour les revenus supérieurs à ce montant.
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