Le géant coréen Samsung maltraite-t-il ses collaborateurs ? En tous cas, la réponse à cette question est sans équivoque pour l’ONG Sherpa. Selon Le Parisien, qui est revenu sur le sujet le 11 janvier dans une publication sur son site internet, l'association de défense des victimes de crimes économiques (Sherpa) s'attaque encore à Samsung.
L’ONG a, en effet, déposé hier une plainte pour «pratiques commerciales trompeuses» devant le tribunal de grande instance de Paris contre Samsung Monde, dont le siège social se trouve en Corée du Sud, et Samsung Electronics France (SEF), sa filiale française. Le journal rappelle qu’une précédente plainte, déposée par la même ONG contre la filiale française du groupe coréen devant le procureur de la République de Bobigny pour le même motif avait été classée sans suite en 2014.
Pourquoi donc un deuxième round ? Sherpa explique qu’elle a de nouveaux éléments à charge. Selon leparisien.fr, l’association s'appuie notamment sur des enquêtes récentes de China Labor Watch (CLW), une ONG chinoise qui a infiltré les sites de production de Samsung, et aurait mis au jour de graves violations des droits fondamentaux des travailleurs.
Mais, comme à son habitude, Samsung Electronics France a catégoriquement nié les faits, ajoutant que le groupe respecte scrupuleusement les normes et réglementations locales et internationales en matière de travail, et exige la même conformité de ses fournisseurs. La justice devra trancher, conclut Le Parisien.