«Après une contraction de 6,3 % en 2020, le PIB devrait croître de 6,3 % en 2021, l'un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord», a souligné Roberto Cardarelli lors d'une conférence de presse à distance consacrée à la présentation des principales conclusions de la mission annuelle conduite par les services du FMI pour évaluer la politique et les perspectives économiques du pays.
«Grâce à une campagne de vaccination particulièrement efficace et à la riposte rapide des autorités, la crise sanitaire a été maîtrisée et l’économie marocaine se redresse», a-t-il fait observer, notant que cette dernière a regagné quasiment le terrain perdu lors de la grave récession mondiale de 2020 qui n’a pas épargné l'économie marocaine.
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Cette performance, a-t-il précisé, s'explique par le maintien des mesures de relance budgétaire et monétaire, par la bonne performance des principaux secteurs exportateurs, par le dynamisme des transferts des Marocains résidant à l’étranger ainsi que par la récolte exceptionnelle qui a succédé à deux années de sécheresse.