Accentuation de la chute du bitcoin, ce mercredi. Dans son édition du jour, Investir annonce que la plus célèbre des cryptomonnaies est tombée en dessous de 20%, ramenant sa valeur en dollars à son plus bas niveau depuis janvier. Cela fait suite, comme le précise le magazine, à la décision de la Chine d'interdire aux institutions financières de proposer des services liés aux cryptomonnaies. Après avoir dépassé 60.000 dollars en mars, il perd 21,18% à 33.795 dollars. Selon Investir, cette monnaie se dirige ainsi vers sa pire séance depuis mars 2020. Plus encore, peut-on lire, "sa chute depuis le pic de mars dernier à 64.895 dollars est désormais de 45% et pourrait accuser, en mai, sa première performance mensuelle négative depuis novembre 2018". Et ce, dans le sillage de l'interdiction "des autorités chinoises aux institutions financières, dont les banques et les entreprises de paiement, de proposer à leurs clients tout service lié aux cryptomonnaies, en mettant publiquement en garde les investisseurs contre le caractère spéculatif de cette catégorie d'actifs financiers". Sauf que cette annonce fait vaciller d'autres cryptomonnaies comme l'Ether, qui chute de 31,24%.
Invertir rappelle qu'Elon Musk, l'emblématique patron de Tesla, "avait déjà déclenché un mouvement de baisse marquée la semaine dernière, en dénonçant la consommation d'énergie folle du bitcoin et en disant ne plus l'accepter comme moyen de paiement des voitures électriques de son groupe". Ce genre d'annonces et de nouvelles "peut avoir un effet très important et influencer facilement le sentiment de marché, mais il s'avère souvent qu'elles n'ont pas beaucoup de signification sur le long terme". De quoi alimenter encore plus le mouvement baissier. Pour le magazine, des connaisseurs du marché prédisent une accélération de la baisse du bitcoin en expliquant que le seuil des 40.000 dollars constituait un important support technique et que son enfoncement pouvait déclencher un nouveau mouvement de vente.