La réforme du gendarme du marché boursier, le CDVM (Conseil déontologique des valeurs mobilières) et sa transformation en Autorité marocaine des marchés des capitaux (AMMC) est très attendue.
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Le changement du tour de table de la Bourse de Casablanca, avec son élargissement aux institutionnels de la place (banques, CDG, compagnies d’assurance et Casablanca Finance City), était annonciatrice d’une accélération de sa réforme, pour plusieurs obsevateurs.
Le tweet du ministre de l’Economie et des finances, Mohammed Boussaïd, annonçant que la «réunion du Conseil d’administration du CDVM (...)peut-être le dernier avant l’AMMC», indique l’imminence du changement de dénomination, du statut et de pouvoir du gendarme de la place casablancaise.
L’AMMC, comme son nom l’indique, aura plus de pouvoirs et aura une indépendance totale vis-à-vis du ministère de l’Economie et des finances qui est aujourd’hui son autorité de tutelle et qui peut lui dicter sa loi, cas du retrait de la CGI. Avec l’AMMC, le gendarme sera totalement indépendant et son directeur sera désigné conformément à la nomination des hauts fonctionnaires de l’Etat.
Il faut rappeler que cette évolution a pris un peu de retard sachant que ce nouveau statut a été voté depuis 2013. Toutefois, le train de réformes en cours ne pouvait réellement se mettre en place qu’avec un gendarme totalement indépendant et doté de tous les pouvoirs pour mener à bien sa mission.