Reconduction pour une année supplémentaire de la mesure visant l’intégration de certaines activités dans le secteur organisé. Dans son édition du jour, L’Économiste soutient que "ce dispositif n’a pas produit les effets escomptés en raison de la conjoncture difficile et plus exactement à cause de l’effet Covid-19". Désormais, c'est "une deuxième chance qui se présente aux opérateurs du secteur informel pour s’identifier sans être inquiété par rapport au passé". Sont concernés les contribuables exerçant une activité passible de l’impôt sur le revenu. "En s'identifiant pour la première fois auprès de l’administration fiscale, à partir du 1er janvier 2021, ils ne seront imposables que sur la base des revenus acquis et des opérations réalisées à partir de cette date", assure le quotidien.
L'Économiste precise que pour l’application de la disposition, les personnes concernées sont tenues de déposer au service local des impôts dont elles relèvent l’inventaire des marchandises détenues dans le stock à la date de leur identification en faisant ressortir la nature, la quantité et la valeur des éléments constitutifs du stock".
Ceci étant, le journal estime que ces mesures incitatives ne peuvent pas résoudre à elles seules la problématique de l’informel. Il faudrait "une étroite collaboration et une mutualisation des moyens de la DGI et du ministère de l’Intérieur", estime-t-il. Il faut dire que l'informel pèse plus de 20% du PIB, hors secteur primaire et 10% des importations formelles.