L'accès à l'IPE bientôt simplifié

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Revue de presseKIOSQUE360 Le comité technique, composé du patronat, du ministère du Travail et de la CNSS est parvenu à un scénario de réforme pour faciliter l’accès à l'IPE (Indemnité pour perte d'emploi). Pour en bénéficier, il faudra déclarer 636 jours de travail au lieu des 780 au cours des trois années précédant la perte d’emploi.

Le 24/05/2021 à 22h34

Ajustement de l’indemnité pour perte d’emploi. Dans son édition du jour, L’Économiste annonce que le comité technique, composé du patronat, du ministère du Travail et de la CNSS, est parvenu à un scénario de réforme pour faciliter l’accès à l'IPE, qui devait faire l’objet d’une évaluation trois ans après sa mise en place, dans un contexte actuel "loin d’être réjouissant", marqué par des pertes d’emploi et d'insolvabilité.

Le quotidien assure que pour bénéficier de l'IPE, deux conditions sont toujours nécessaires. Il faut tout d'abord avoir cumulé 636 jours de travail pendant les trois années précédant la date de perte d’emploi au lieu des 780 jours de déclarations, dont 212 au lieu de 260 jours, durant les 12 derniers mois. "Des assouplissements qui devraient augmenter sensiblement le nombre de bénéficiaires, de 16.000 à 40.000 sans que le taux de cotisation ne soit retouché", précise le quotidien, affirmant que ce scénario tient compte d’une participation de 250 millions de DH de l’Etat qui n’a pas été versée.

L'Économiste rappelle que l’IPE cible le salarié qui perd de manière involontaire son emploi et qui est à la recherche d’un nouveau travail. Cette indemnité, qui représente 70% du salaire de référence, à savoir le salaire moyen déclaré pendant les 36 derniers mois avant l’arrêt du travail, est accordée pendant 6 mois maximum.

Le quotidien estime que ces changements constituent une avancée et s'interroge sur les délais de leur mise en place à la veille des élections. A ce titre, il pense que le traitement d'importants dossiers discutés durant une récente réunion entre la CGEM et le gouvernement prendra du temps. Ils devraient probablement être du ressort de la prochaine équipe gouvernementale. C’est le cas de l’amendement du code du travail ou encore du projet de loi sur la grève

Par Rachid Al Arbi
Le 24/05/2021 à 22h34