La success story de l’agrégation agricole

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Revue de presseKiosque360. Depuis sa mise en place dans le cadre du Plan Maroc Vert, l’agrégation agricole a permis la réalisation de 65 projets pour un investissement global prévu, à terme, de 13,3 milliards de dirhams.

Le 04/07/2021 à 22h07

Le constat est sans appel: mise en place dans le cadre du Plan Maroc Vert, l’agrégation agricole a affiché des résultats probants. Ce nouveau modèle d’organisation des petits agriculteurs autour d’acteurs privés ou d’organisations professionnelles permet aujourd’hui de dépasser les contraintes liées à la fragmentation des structures foncières, tout en assurant aux exploitations agrégées la possibilité de bénéficier des techniques modernes de production et de financement, tout en accédant aux marchés intérieur et extérieur, explique La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. 

“Cette forme d’organisation a permis la mise en place de 65 projets pour un investissement global prévu à terme de 13,3 milliards de dirhams. Ils concernent, à ce jour, une superficie de 184.500 ha et un effectif de cheptel de 126.500 têtes au profit de 56.700 agrégés dont 80% ont moins de 5 ha dans les filières végétales et 65% ont moins de 5 têtes de cheptel dans les filières animales”, explique El Mahdi Arrifi, directeur général de l’Agence de développement agricole (ADA), dans les colonnes de La Vie Eco. Ces projets sont répartis sur 9 régions, dont plus de 50 sont concentrés au niveau des régions de Casablanca-Settat (13 projets), Rabat-Salé-Kénitra (11 projets) et Souss-Massa (11 projets), soit 68% de l’ensemble des agrégés au niveau national. 

Ces 65 projets d’agrégation concernent 11 filières de production végétale et 4 filières de production animale, avec en tête la filière des agrumes (14 projets), suivie par le lait (8 projets) et l’arboriculture fruitière (7 projets). En termes de nombre d’agrégés, les filières des cultures sucrières, lait et cultures oléagineuses regroupent près de 90% de l’ensemble des agrégés.

Autre réussite de l’agrégation agricole: son impact considérable sur l’amélioration des rendements et des revenus des agriculteurs dans les différentes filières. Ainsi, le rendement moyen de la filière agrumicole est passé de 18 à 28 T/ha, soit une augmentation de 56%, tandis que le revenu moyen des agrégés est passé de 13.000 à 24.000 DH/ha. Idem pour la filière oléicole qui a affiché, elle aussi, des réalisations en progression, tant le rendement moyen a doublé, passant de 3 à 6 T/ha. Le revenu moyen, quant à lui, a atteint 3.800 DH/ha contre 2.000, en croissance de 90%. 

“Même si nous avons pu atteindre des réalisations importantes en termes de projets d’agrégation, elles ne sont pas à la hauteur de nos ambitions, car notre agriculture fait face aujourd’hui à de nouveaux défis liés à la commercialisation et la valorisation qui ne peuvent être relevés sans la dynamisation de l’intégration entre les différents maillons de la chaîne de valeur”, nuance cependant le directeur général de l’Agence de développement agricole (ADA), El Mahdi Arrifi.

Par Khalil Rachdi
Le 04/07/2021 à 22h07