La résilience des banques marocaines confirmée par Fitch Ratings

Entrée du siège de l'agence internationale de notation Fitch Ratings, à New York.  . DR

Revue de presseMalgré une conjoncture macro-économique mondiale et nationale difficile, les banques marocaines ont démontré leur résilience, selon l’agence de notation new-yorkaise Fitch Ratings. Une revue de presse de La Vie Éco.

Le 30/07/2023 à 18h26

Dans une conjoncture macro-économique difficile, comment se portent les banques marocaines? A en croire l’agence de notation new-yorkaise Fitch Ratings, celles-ci demeurent résilientes. Pour l’agence, les profils de crédit des banques marocaines sont restés résilients, «malgré les conditions mondiales et nationales difficiles».

Aux yeux de l’agence de notation, les banques sont sorties de la pandémie avec des fondamentaux de crédit «raisonnables». Cette situation les place donc en bonne position pour réaliser de bonnes performances lors de l’exercice 2023, dans un environnement de taux en hausse, rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco.

Toujours selon Fitch Ratings, les perspectives commerciales restent cependant «modestes» pour les banques marocaines en 2023, tant l’activité économique demeure «modérée». L’agence indique que le crédit non consolidé des banques a baissé de 1% en mai, «la hausse des taux d’intérêt ayant freiné la demande des entreprises et des ménages».

Par ailleurs, l’agence new-yorkaise note que les banques sont devenues plus sélectives dans leurs prêts afin de réduire le risque de crédit.

Quant à la qualité des actifs des banques, Fitch Ratings s’attend à une nouvelle détérioration en 2023 après celle de 2022. Celle-ci a vu la part des créances en souffrance passer de 8,4% à 8,8%. Alarmante, cette perspective ne préoccupe pas toutefois l’agence, tant elle estime que la situation devrait être «gérable».

S’agissant de la rentabilité des banques, elle devrait continuer à s’améliorer à «un rythme plus rapide en 2023», juge Fitch Ratings, en lien avec la poursuite de la baisse des charges de dépréciation et les taux plus élevés qui commenceront à se répercuter sur les taux d’intérêt des crédits.

Par Khalil Rachdi
Le 30/07/2023 à 18h26