BMCE Capital Global Research (BKGR) est optimiste. Citée par le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 12 juin, BKGR avance dans une étude une perspective d’apaisement de la spirale inflationniste, grâce en l’occurrence à la signature de 21 conventions d’investissement.
Portant sur 76,7 milliards de dirhams, elles traduisent la perspicacité des choix du pays en matière de refonte de la charte dédiée.
«La nature des projets prévus - dont une grande partie est destinée au secteur de l’industrie (53,6 milliards de dirhams) - conforte amplement l’ouverture souhaitée vers le privé pour une meilleure productivité des investissements», indique le quotidien.
Par ailleurs, l’annonce de la conclusion d’un mémorandum d’entente entre le gouvernement marocain et le groupe sino-européen Gotion Hitech, pour l’édification d’une gigafactoy de 65 milliards de dirhams dans le but de développer un écosystème intégré, place le Maroc au centre des enjeux mondiaux de la mobilité écologique.
BKGR rappelle également que le Conseil de gouvernement a opté pour la prudence en adoptant, mercredi 17 mai, un nouveau projet de décret afin de mobiliser une enveloppe additionnelle de 10 milliards de dirhams. «Cette rallonge budgétaire devrait essentiellement être allouée au financement de nombreux chantiers dans le domaine de l’eau potable et de l’irrigation, de l’électricité et du tourisme ainsi que de la lutte contre l’inflation et la préservation du pouvoir d’achat des citoyens», estime la société de recherche, cité par Les Inspirations Eco.
Les derniers chiffres relatifs à l’Indice des prix à la consommation (IPC) du Haut-commissariat au plan font ressortir un taux d’inflation de 7,8%, contre 8,2% un mois auparavant.
Ceux de l’Indice des prix à la production industrielle (IPPI), qui indiquent 2,2% à fin mars en glissement annuel contre 3% le mois précédent, «viennent, à cet effet, étayer l’hypothèse d’un apaisement relatif des pressions inflationnistes, crucial pour l’équilibre économique du pays», note BKGR. Même si la conjoncture mondiale, toujours tendue, ne prête pas à un optimisme durable.