La Chimie et la parachimie à la recherche d’un nouveau souffle

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Revue de presseKiosque360. Foncier, formation, investissement: autant de leviers nécessaires pour relancer un secteur qui réalise 63,5 milliards de dirhams de chiffre d’affaires.

Le 01/08/2019 à 22h05

Plus que 18 mois pour les industriels de la chimie et de la parachimie pour la mise en œuvre des deux écosystèmes («chimie organique » et «chimie verte»). Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que ces deux écosystèmes, qui n’englobent pas les activités de l’OCP, «devront contribuer d’ici 2020 à créer 12.430 nouveaux emplois directs stables et 20.570 emplois indirects, générer un chiffre d’affaires additionnel de 14,6 milliards de dirhams et une valeur ajoutée supplémentaire de 3,8 milliards de dirhams». Sans parler, d’un volume à l’export additionnel attendu de 9,8 milliards de dirhams.

Le journal constate qu’à fin juin, à peine 42% des objectifs ont été réalisés et 31 projets ont été retenus, mobilisant 1,7 milliard de dirhams d’investissements. Aujourd’hui, quatre études ont été lancées pour «dépasser plusieurs dysfonctionnements». Avec la première, il s’agira d’établir «la monographie du secteur». La deuxième étude devrait permettre d’identifier et caractériser une zone industrielle de 1e classe dans les environs du Grand Casablanca. «La troisième étude servira à identifier des projets d’investissements dans la région Souss Massa». La quatrième étude a pour objet l’appui à la réforme du cadre juridique des établissements classés dangereux, incommodes et insalubres. L’Economiste parle d’un projet de refonte du Dahir 1914 en raison de la multitude des textes en vigueur, qui «pose un problème de complexité dans leur application et n’encadre pas le pouvoir discrétionnaire de l’administration avec tous les risques et dérives associés». 

Autre problème, «la lourdeur des démarches administratives et la démultiplication des autorisations, agréments et autres formalités à mener auprès des administrations». Sans parler du retard des dispositions préétablies, aussi bien par rapport à l’évolution de la législation nationale qu’au regard des réglementations similaires établies à l’étranger.

L’Economiste affirme que les professionnels travaillent avec la direction du Budget, depuis mai dernier, sur la révision à la baisse du seuil au niveau du contrat-programme pour dynamiser les investissements. De plus, l’accent sera mis sur l’attraction de nouveaux investisseurs étrangers de rang 1.La formation est aussi un point important, les besoins en main-d’œuvre s’élevant à 1.762 personnes en 2019 et 2.282 en 2020.

Par Rachid Al Arbi
Le 01/08/2019 à 22h05