Une année record? En tout cas, les recettes de la chasse ont augmenté de 4,5% par rapport à l’année précédente pour atteindre 43,5 millions de dirhams, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 12 juillet. Le Conseil supérieur de la chasse a ainsi dressé un beau bilan de la saison 2017-2018 lors de sa session ordinaire présidée par Abdeladim Lhafi, Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts, et consacrée à la lutte contre la désertification. La raison de cette hausse? Les redevances d’amodiation du droit de chasse et les taxes sur les permis de chasse et les licences.
Ainsi, les frais de redevances relatives aux battues sont de 100 dirhams par chasseur inscrit sur la demande de battue, et ce pour les nationaux et étrangers résidents. Pour les étrangers non résidents, elle s’élève à 500 dirhams (chasse touristique). Côté licence de chasse de gibiers sédentaires, de gibiers d’eau et migrateurs terrestres, elle est de 150 dirhams et passe à 800 dirhams pour les étrangers non résidents.
Durant la saison 2017-2018, 219 chasseurs supplémentaires ont été enregistrés, soit +3,5% par rapport à l’année dernière. Les 79.042 chasseurs comptabilisés au total ont ainsi abattu plus de 165.203 oiseaux, dont 162.009 perdreaux issus de l'élevage. Côté battues, 784 ont été organisées jusqu’au 15 juin 2018 au niveau de 337 points noirs, enregistrant un taux de 70% des battues programmées, comme le détaille le journal, qui précise que 4.998 sangliers ont été abattus, ce qui représente une moyenne de 6,4 sangliers par battue. Pour les territoires de chasse amodiés, la superficie dépasse les 2,8 millions d’hectares. Le nombre de lots amodiés est passé, en 10 ans, de 565 (2007-2008) à, aujourd’hui, 1.036.