La Bourse de Casablanca veut se remettre en orbite. Casablanca prépare, en effet, son retour dans le MSCI Emerging Markets, l’un des indices les plus scrutés par les investisseurs étrangers. L’Economiste, qui se penche sur ce sujet dans sa publication de ce mardi 2 mai, croit savoir que cette mission sera confiée à une commission en cours de constitution, précisant que sa réussite est corrélée à l’obtention de résultats immédiats sur la question de liquidité.
Rappelons qu’après plus de dix ans de présence dans l’indice, le Maroc avait été déclassé vers le Frontier Markets en novembre 2013, en raison du manque de profondeur du marché. Le journal souligne que ce reclassement a contribué à un mouvement de retrait des institutionnels étrangers sur la place, ajoutant qu’aujourd’hui quatre valeurs (Maroc Telecom, Attijariwafa bank, BCP et BMCE Bank Of Africa) seulement remplissent les conditions pour permettre une réintégration des valeurs marocaines dans le MSCI Emerging Markets.Dans cette perspective, le redressement de la croissance économique, l’élargissement de la classe moyenne ou encore l’écosystème Casablanca Finance City constituent des atouts.
Pour L’Economiste, la Bourse de Casablanca doit aussi améliorer son offre pour attirer davantage d’investisseurs étrangers. De même, le quotidien estime qu’il faudra introduire de nouvelles règles pour élargir le flottant en Bourse des sociétés cotées. Il faudra également diversifier les classes d’actifs pour permettre aux investisseurs de réorienter une partie de leurs capitaux ailleurs.