Au terme d’une semaine de discussions, le quota a été fixé à 10.500 tonnes pour 2017, et va baisser de 3% par an de 2018 à 2022, dans l’objectif de protéger ce poisson victime de surpêche depuis des décennies, ont indiqué l’ONG Oceana et l’Union européenne.
En raison de la surexploitation, la population d’espadon a chuté de 70% en trente ans, selon Oceana. Plus des deux tiers des poissons capturés sont des juvéniles (moins de trois ans), c’est-à-dire n’étant pas arrivés à maturité pour se reproduire, précise le Fonds mondial pour la nature.
Entre les années 2012 et 2015, les volumes d’espadon pêchés se sont stabilisés à près de 10.000 tonnes par an, après avoir fluctué entre 12.000 et 16.000 tonnes au cours de la période 1988-2011.
Un "groupe de travail spécifique" devrait se réunir début 2017 pour définir un schéma de répartition du quota entre les différents pays pêcheurs.
La Cicta, composée de 51 membres, soit 50 pays plus l'UE, est responsable de la conservation des thons et espèces apparentées dans l'océan Atlantique et en Méditerranée.