Inclusion financière: une stratégie nationale en gestation

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Revue de presseKiosque360. La Banque centrale et le gouvernement se mobilisent pour lancer, dès 2018, une stratégie nationale d’inclusion financière. Le but de cette feuille de route est de capitaliser sur les acquis enregistrés, ces dernières années, en matière d’inclusion financière au Maroc.

Le 30/10/2017 à 21h59

L’Exécutif et Bank Al-Maghrib sont à pied d’œuvre pour lancer une stratégie nationale d’inclusion financière en 2018, affirme Aujourd’hui Le Maroc qui, dans sa livraison du 31 octobre, souligne que les efforts menés de part et d’autre, depuis plusieurs années, ont permis d’aboutir à un résultat satisfaisant en la matière. Le journal précise que l’objectif des autorités, aujourd’hui, est de conjuguer tous les efforts dans le cadre d’une action unifiée et mieux organisée. A ce propos, le quotidien juge primordial de capitaliser sur les acquis enregistrés durant ces dernières années. La stratégie nationale devrait notamment permettre de définir les priorités, les rôles et les responsabilités des diverses parties prenantes. 

Notons que l’élaboration de cette stratégie est bien avancée. D'ailleurs, une enquête nationale sur le niveau d’accès aux services financiers devrait être incessamment lancée. L’organisation de plusieurs activités et conférences en lien avec la thématique est de même prévue.

D'après Aujourd’hui Le Maroc, le lancement de cette stratégie nationale devrait se faire dès l’année prochaine, à travers la mise en place d'instances de gouvernance et la définition de la feuille de route commune à l’ensemble des parties prenantes.

Soulignons aussi que le lancement de cette nouvelle feuille de route ne constitue qu'une première phase, le gouvernement comptant bien monter en régime en matière d’inclusion financière. Selon le journal, il serait question de donner un coup d’accélérateur au financement des start-up et des entreprises innovantes. Cette montée en régime passera également par un nouvel amendement de la loi régissant le microcrédit.

A ce propos, il faut savoir que les travaux, entamés cette année, devraient aboutir à un projet de loi prenant en considération les recommandations et les résultats de l’étude sur la mise à niveau de l’environnement institutionnel du secteur de la microfinance au Maroc, étude achevée en 2016. A noter, également, la réforme du système des sûretés mobilières visant à améliorer la fluidité et les conditions de leur octroi et réalisation. Ceci dans le but d’assurer un meilleur accès des entreprises, notamment les PME, au financement bancaire. 

Par Ismail Benbaba
Le 30/10/2017 à 21h59