Pour faire face aux perturbations et aux pénuries en matière d'importations de biens, le Maroc a dû s'organiser en mettant en place une politique de substitution des importations par la production locale. Dans son édition du 29 juillet, L’Économiste rapporte la création d'une banque de 523 projets d'investissements industriels validés par le ministère de l’Industrie. En effet, l'idée est de réduire les 183 milliards de dirhams d'importations annuelles du Maroc à travers la fabrication dans le pays d'un certain nombre de produits qu'il importe. De quoi permettre de soulager la balance commerciale et de créer de la richesse locale et des emplois.
Le quotidien parle d'un "premier lot de 35,5 milliards de dirhams" pouvant être produit localement et laissant présager un potentiel de 50 milliards de dirhams à l’export.
L'objectif, selon le journal, est que cette banque de projets se décline sur plusieurs secteurs assortissant chaque produit d'une étude de marché, d'une fiche technique et d'indications sur chaque produit.
L'Économiste soutient que, depuis la mise en place de cette banque de projets, plusieurs investissements ont été réalisés, permettant un allégement de 85 milliards de dirhams sur la balance commerciale. Ce qui est mieux que l'objectif fixé au départ qui était de 51 milliards de dirhams.
Pour assurer le meilleur accompagnement des porteurs de projets, le journal souligne que le ministère a mis en place une "war room" déclinée en 10 pôles d'accompagnement. Le quotidien rappelle aussi que le ministère s'est engagé à orienter la commande nationale vers les entreprises locales.