A Casablanca et Rabat, les prix de l’immobilier restent bien élevés pour la classe moyenne, constate La Vie Éco dans sa livraison en kiosque cette semaine. L’hebdomadaire, qui s’intéresse à l’immobilier, revient sur les bonnes affaires sur l’axe Rabat-Casablanca et souligne qu’il y a une foule de projets immobiliers construits et en cours de construction dans ces deux villes. Au vu des nombreux projets développés çà et là, on peut se demander si, vraiment, le secteur est en crise, indique le journal. «les clients potentiels que nous recevons cherchent un logement décent, abordable, dans un climat serein et se disent prêts à s’éloigner de la ville et son vacarme, quitte à parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail», précise un commercial, cité par le journal.
Selon La Vie Éco, des résidences fermées, sécurisées, privilégiant les espaces verts et disposant également de tous les équipements nécessaires pour le bien-être de l’acquéreur sont sur le marché, notamment dans les villes périphériques telles que Mohammedia, avec des prix nettement inférieurs à ceux pratiqués dans les grandes villes. Le journal insiste d’ailleurs sur le fait que les prix, à Mohammedia, n’ont pas connu de variation à la hausse ou à la baisse, alors même que le foncier devient de plus en plus rare. «Les prix ne devraient pas augmenter à court terme certes, mais dès que le secteur sera sorti de son cycle baissier et que l’activité économique s’y sera développée, ils devraient augmenter», estime un promoteur immobilier opérant dans la ville de Mohammedia.
D’autres petites villes dans les environs telles que Mansouria, Louizia, Bouznika restent abordables également. D’ailleurs, les prix y sont beaucoup plus intéressants qu’à Mohammedia. Les promoteurs misent également sur la mobilité en approchant leurs différents projets des grands centres urbains, afin de faciliter les déplacements aux acquéreurs. On apprend que l’offre très haut de gamme et de luxe est aussi présente à Bouznika, mais qu’elle se limite à quelques projets seulement. Il s’agit de villas pied dans l’eau commercialisées à partir de 5 millions de dirhams. Dans la périphérie de Rabat, notamment dans les petites villes telles que Témara, Skhirat et Harhoura, le journal remarque une conurbation et explique que des complexes résidentiels sont en train d’y voir le jour, avec des superficies de 80 à 140 m2, à environ 16.000 dirhams/m2. En ce qui concerne le moyen standing, l’offre existe également à environ 12.000 dirhams/m2, à Témara.