Immobilier: de nouvelles zones très prisées à Casablanca

Brahim Taougar le360

Revue de presseKiosque360. Les habitants de la métropole fuient de plus en plus le centre-ville pour s’installer dans les banlieues. L’analyse des données du dernier recensement le confirme.

Le 17/03/2017 à 01h22

Casablanca intra-muros ou banlieue huppée? Le choix est vite fait pour des milliers de Casablancais qui commencent à déserter le centre-ville. Dar Bouazza, Bouskoura, Zenata, sont des pôles périphériques qui ont de plus en plus la cote. La preuve, les arrondissements de l'hyper-centre comme Anfa et Mers Sultan se dépeuplent peu à peu. Les statistiques le confirment d'ailleurs, explique l'Economiste dans son édition du 17 mars. Selon le dernier recensement de 2014, il y a moins d'habitants à Anfa (-0,84%), Mers Sultan (-1,42%) et même à Ben Msik (-1,29%). Hay Mohammedi ne fait pas mieux avec un taux d'accroissement annuel moyen d'à peine 0,23%.

Les données du recensement révèlent des évolutions démographiques négatives touchant la moitié des collectivités territoriales. Cette tendance s'est certainement accélérée ces trois dernières années. Parallèlement au dépeuplement observé dans plusieurs arrondissements de Casablanca, les provinces limitrophes enregistrent, elles, des niveaux d'accroissement démographique très importants. La population de Nouaceur est passée de 182.145 en 2004 à 333.604 personnes en 2014, soit une croissance de 83%. Au cours de la même période, l'effectif des ménages y a presque doublé en passant de 38.673 à 76.111, soit un taux de moyen de 7,1% par an. Le taux d’urbanisation de la province est passé de 79,3 % à 83,4% et la population urbaine a évolué selon un taux moyen de 6,8 % contre 3,9 % pour la population rurale.

Par Fayçal Ismaili
Le 17/03/2017 à 01h22