Hydrogène vert: le Maroc attire les grands groupes

Depuis quelques mois, les annonces fusent avec des montants astronomiques de plusieurs dizaines de milliards de dirhams. Allemands, Français, Britanniques, Qataris, Saoudiens… tous, intéressés pour prendre part à la nouvelle aventure du Maroc: l’hydrogène vert.

Revue de presseDe grands groupes spécialisés dans l’énergie affichent leur ambition de se positionner dans l’hydrogène vert marocain. A la clé, des dizaines de milliards de dirhams. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 10/12/2023 à 21h08

«Le Maroc avance ses pions dans l’hydrogène vert», titre l’hebdomadaire La Vie Éco. Il en veut pour preuve le nombre d’investisseurs, pour la plupart de grands groupes spécialisés dans l’énergie, qui se bousculent au portillon du Royaume, affichant leurs appétits et leurs ambitions de se positionner dans l’hydrogène vert marocain.

«Depuis quelques mois, les annonces fusent avec des montants astronomiques de plusieurs dizaines de milliards de dirhams. Allemands, Français, Britanniques, Qataris, Saoudiens… tous, intéressés pour prendre part à la nouvelle aventure du Maroc: l’hydrogène vert», écrit l’hebdomadaire.

Alors que cette énergie du futur passionne et fait couler beaucoup d’encre, le Maroc, pionnier en Afrique du Nord dans les énergies renouvelables, dispose en effet «de belles cartes en main pour se positionner dans cette nouvelle course mondiale à l’hydrogène vert», relève l’hebdomadaire.

Ressources abondantes, expertise dans la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables… Les atouts du Maroc font de lui «the place to be» pour les plus grands groupes spécialisés en énergie qui souhaitent se positionner dans le marché futuriste de l’hydrogène vert.

Pour rappel, le Maroc s’attelle depuis quelques mois à mettre en place un véritable écosystème autour de l’hydrogène vert. Des électrolyseurs au stockage et transport, en passant par la formation d’ingénieurs et la création de clusters d’entreprises spécialisées, toute la chaîne de valeur sera représentée au Maroc.

Comme le relève l’hebdomadaire, pour les stations de dessalement de l’eau de mer, où l’hydrogène vert sera produit à partir du procédé de l’électrolyse, le Maroc est déjà en avance par rapport à certains concurrents de la région. Ainsi, les projets de stations devront atteindre une vingtaine les prochaines années, une douzaine étant déjà opérationnelles, en plus de la future de station de Casablanca, la plus grande en Afrique.

Par Khalil Rachdi
Le 10/12/2023 à 21h08