Validée par le roi Mohammed VI, qui, lors du discours du Trône prononcé le 29 juillet dernier, a demandé au gouvernement d’accélérer sa mise en œuvre, l’Offre Maroc en matière d’hydrogène vert a été exposée hier, mardi 5 septembre, par la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, lors d’une réunion présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Ont pris part à cette rencontre Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, et Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’Investissement, ainsi qu’un représentant de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN).
La réunion sur l’hydrogène vert intervient alors que le gouvernement s’apprête à concrétiser la vision royale à travers le déploiement, dès 2024, d’une Offre Maroc dédiée à l’hydrogène vert, en mesure de valoriser les atouts dont dispose le Royaume et de répondre aux sollicitations de bon nombre d’investisseurs internationaux qui ont exprimé leur intention d’investir au Maroc dans ce secteur fort prometteur.
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Selon une analyse récente de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), le Maroc dispose d’atouts qui lui permettraient de se positionner comme un véritable leader dans la production d’hydrogène vert, à la fois en Afrique du Nord et dans l’ensemble du continent africain.
Parmi les ressources renouvelables, l’hydrogène vert constitue une solution alternative pour le Royaume, qui s’est fixé pour objectif d’atteindre un taux de production de 52% d’énergies renouvelables d’ici 2030, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 20% et, également, de participer à la décarbonation des pays partenaires.
En effet, la capacité du Maroc d’utiliser ses ressources solaires et éoliennes pour produire de l’ammoniac «vert», sans carbone, constitue une réelle opportunité stratégique pour le pays du fait de la complémentarité naturelle de ce produit avec le phosphate, dont le Maroc est le deuxième producteur mondial.
L’analyse fait savoir également qu’un certain nombre de projets d’hydrogène vert sont actuellement en cours de développement au Maroc, mettant en avant le programme du Groupe OCP, présenté devant le Roi, qui vise principalement à augmenter la production d’engrais et de roche, tout en poursuivant l’objectif de parvenir à la neutralité carbone avant 2040.
