Quelques mois après l’annonce de l’Offre du Maroc de l’hydrogène vert, les choses s’accélèrent pour son développement. C’est du moins ce qui ressort de la réponse de Leila Benali lors des questions orales de la Chambre des conseillers mardi dernier, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du jeudi 18 juillet.
Sur une assiette foncière d’une superficie de 1 million d’hectares, «dans une première phase, 300.000 hectares seront mobilisés au profit des investisseurs. Sachant qu’environ 100 investisseurs nationaux et internationaux ont manifesté leur réel intérêt pour ce domaine», lit-on.
L’offre Maroc englobe également le cadre incitatif lié à l’investissement, à la fiscalité et aux douanes pour accompagner les porteurs de projets afin de garantir le succès de leur mise en œuvre. Pour la ministre, l’intérêt porté à l’hydrogène vert s’explique par le fait que le Maroc dispose d’un ensemble d’avantages, dont les plus importants sont sa situation géostratégique, ses infrastructures de base logistiques avancées et ses potentialités en matière d’énergies renouvelables.
«L’hydrogène vert est en mesure d’occuper un rôle important dans le développement du tissu économique national décarboné, notamment pour le secteur industriel. Ce qui nécessite aujourd’hui l’adoption des solutions les plus efficaces et la mobilisation de toutes les capacités nécessaires pour le renforcement de sa compétitivité», souligne L’Economiste. Il s’agit aussi de répondre aux nouvelles exigences de des principaux partenaires économiques du Maroc dans le but de développer les exportations nationales.
Pour cela, le Maroc entend mettre en place d’une plateforme de recherche et de développement sur l’hydrogène vert, et créer un cluster hydrogène qui regroupe une centaine d’acteurs intéressés par ce domaine au niveau national. «L’objectif principal de cette initiative est de promouvoir l’hydrogène au Maroc, via le soutien et la coordination des projets de coopératives innovantes. Le but est d’encourager l’innovation et de contribuer à l’émergence d’un secteur d’hydrogène compétitif», lit-on encore.
L’offre Maroc se veut l’aboutissement de 15 ans d’une expérience marocaine dans le développement des énergies renouvelables et 32 années à attirer le secteur privé dans les domaines de l’énergie. L’identification des secteurs d’application, comme l’ammoniac vert, le secteur de l’électricité et du transport qui connaîtra également une transformation très importante dans ce domaine, est déjà achevée.