Les prix des olives ont récemment connu des augmentations conséquentes et ce n’est pas fini. Une situation, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 13 décembre, d’autant plus inattendue qu’il était question que les prix se stabilisent durant la période qui suit la trituration.
Si au moment de la trituration, le kilo d’olive valait 10 dirhams, aujourd’hui, il est vendu entre 14 et 15 dirhams. Le renchérissement des prix est également expliqué par la teneur en huile insuffisante obtenue lors de la trituration, et ce, en dépit d’un niveau de production relativement satisfaisant des vergers irrigués. Résultat, tout porte à croire que les prix se maintiendront entre 90 et 100 dirhams le litre, en tout cas, tout au long du mois de décembre. Pire, comme la période de récolte démarre en novembre et s’achève en janvier, la qualité sera moindre.
Les Inspirations Eco souligne que la hausse des prix est confortée par la reprise des exportations, alors que le gouvernement les avait suspendues en raison de la faible production et afin d’enrayer la hausse des prix sur le marché local. Mais la décision ne concerne pas les exportations valorisantes, à savoir les huiles embouteillées et, notamment, l’huile d’olive extra-vierge.
La tendance haussière est bien partie pour perdurer. «Si la fin de la récolte pourrait connaître une baisse des prix, ne serait-ce que légère, pour certains professionnels, il faut s’attendre à une reprise de la hausse d’ici le mois de mars. Et ce sont les stocks qui y contribueront», lit-on.
Vers la fin de la récolte, les prix vont grimper davantage pour atteindre des niveaux exceptionnels. Ils devraient s’affoler pour franchir le cap des 100 à 120 dirhams/l, notamment à l’approche du mois sacré de Ramadan, en raison de l’indisponibilité de l’huile d’olive sur le marché.
«Des quantités importantes sont emmagasinés pour que l’huile d’olive soit vendue plus chère. Eu égard à la cherté des prix, le consommateur ne s’approvisionne plus en grande quantité comme auparavant. En gros, le stock fait grimper les prix», confie un professionnel de la filière au quotidien.