La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) n’est pas près de changer de position concernant le dialogue social. Celle-ci se résume en une phrase: «Pas de hausse du SMIG si les engagements de l’accord du 30 avril 2022 ne sont pas respectés».
Concrètement, le patronat exige que le gouvernement avance sur le projet de loi encadrant le droit de grève et celui réformant le Code du travail. À deux jours de la date fatidique, les parties prenantes du dialogue social, syndicats et patronat, n’ont encore aucune visibilité sur l’entrée en vigueur de la deuxième hausse du SMIG, prévue ce 1er septembre 2023. Le SMIG devrait atteindre 3.111 dirhams, contre 2.970 dirhams après la première hausse, actée le 1er septembre 2022.
Aux dernières nouvelles, Le360 apprend que le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, fera le déplacement le vendredi 1er septembre à Casablanca, pour rencontrer les membres de la CGEM, juste avant la réunion du conseil d’administration de la confédération patronale, prévue le même jour à partir de 10h00.
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Début juillet dernier, lors de son passage à l’émission «Confidences de presse» sur 2M, Younes Sekkouri a laissé entendre que le projet de loi organique encadrant le droit de grève «sera dévoilé dans les prochains jours».
Interrogé sur une éventuelle hausse des salaires, il avait affirmé que la deuxième tranche de la hausse du SMIG devrait avoir lieu à la prochaine rentrée. Mais rien n’est acquis, a-t-il précisé, même si la mesure a été actée dans l’accord du 30 avril 2022.