Hausse des salaires en vue dans le public et le privé

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Revue de presseÀ l’issue des tractations menées ce week-end, gouvernement et syndicats se sont mis d’accord sur une hausse de 10% du salaire minimum dans le secteur privé et sur une revalorisation de 1.000 dirhams pour les fonctionnaires. La mesure sera effective en deux temps. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 28/04/2024 à 21h11

Les salariés payés au SMIG et les fonctionnaires peuvent souffler. Les tractations qui se sont poursuivies durant tout le week-end entre les syndicats et le gouvernement leur apportent de bonnes nouvelles. Il s’agit d’une revalorisation de 10% du Smig et de 1.000 dirhams des salaires dans le secteur public, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du lundi 29 avril, citant, Miloudi Mokharek, secrétaire général de l’UMT (Union marocaine du travail).

«Ces hausses devraient intervenir en deux temps. Pour le Smig, 5% devraient être accordés soit en septembre 2024 soit en janvier 2025 et la deuxième tranche (5%) une année plus tard», lit-on. Dans le public, la hausse générale des salaires s’effectuerait soit en juillet soit en septembre, à raison de 500 dirhams cette année et 500 dirhams le même mois de l’année prochaine.

Les tractations, menées depuis plus de deux semaines, devraient aboutir à la signature d’un accord ce lundi 29 avril, ajoute L’Economiste. Elles se traduiraient également par un allégement de la pression fiscale sur les salaires. Le salaire mensuel exonéré passera ainsi à 6.000 dirhams et le taux de l’IR de 38% baissera d’un point à 37%. «Le réaménagement de certaines tranches de l’IR se traduira par un gain allant de 150 à 500 dirhams par mois», indique encore le quotidien, citant la même source syndicale.

Les partenaires sociaux seraient également parvenus à un accord sur le dossier de la loi sur la grève. Elle serait introduite au Parlement durant la cession d’avril. Jusque-là, les discussions ont porté sur les modalités de la grève, sa définition, sa mise en œuvre, les personnes autorisées à y recourir, l’organisation du service minimum, les mesures que doit prendre l’employeur pour respecter le droit de grève, en veillant à éviter tout traitement injuste, discrimination ou représailles envers les grévistes, garantie de la liberté du travail. «Le texte, déposé depuis quelques années au Parlement, devrait être amendé et non retiré», lit-on encore.

Par Nabil Ouzzane
Le 28/04/2024 à 21h11