Hajj 1437: la vérité sur les pèlerins qui ont dû passer la nuit dans la rue

DR

Des articles de presse, parus la semaine dernière, ont rapporté que des pèlerins, escroqués par une agence de voyage, ont dû passer la nuit dans la rue, faute de réservation d'hôtels. Une enquête a été menée et il en ressort qu'aucune agence de voyage marocaine n'est impliquée dans un cas pareil.

Le 04/09/2016 à 09h05

Certains confrères de la place ont récemment rapporté que des pèlerins marocains ont dû passer la nuit à la belle étoile victimes d'escroquerie de la part d’un agent de voyage marocain.

Le360 a tenté d’en savoir plus auprès des agences de voyage et tous s’accordent sur le fait, qu’à ce jour, aucun incident du genre n’a eu lieu à la Mecque.

Auprès de l’Association régionale des agents de voyages de Casablanca, une source précise «qu’une enquête a été diligentée sur place pour connaître les tenants et aboutissant de cette affaire et il s’est avéré qu’aucun agent de voyage marocain n’est impliqué dans une histoire pareille».

En fait, selon la même source, il est normal que des clients soient parfois mécontents de la qualité de l’hébergement, une fois arrivés sur place, mais pas au point de se retrouver carrément dans la rue. Un cas pareil a bien été enregistré cette année, il s'agit d'un groupe de pèlerins marocains en provenance de France qui s’étaient plaints de l'état de leur hôtel, rappelle notre source, précisant qu'ils ont été rapidement relogés dans un autre établissement répondant mieux à leurs attentes.

«Il faut aussi rappeler que les agences de voyages sont soumises à des conditions de contrôle stricte, aussi bien par les ministères marocains des Habous et du Tourisme, que par les autorités saoudiennes», ajoute-t-on auprès de l’association régionale des agents de voyages de Casablanca.

Ces contrôles ne permettent pas, même en cas de mauvaise foie, à un agent d’escroquer les pèlerins de la manière avec laquelle cela a été rapporté ces derniers jours. «Il y a certes parfois des affaires d’escroquerie, mais elles viennent surtout de personnes se faisant passer par des intermédiaires pour vendre du rêve à des gens qui souhaitent effectuer leur pèlerinage», souligne un professionnel opérant souvent dans la saison du hajj.

Par Khalil Ibrahimi
Le 04/09/2016 à 09h05