"Nous avons eu une très bonne rencontre avec le président Xi, je dirais même excellente", a déclaré M. Trump, évoquant un communiqué à venir de la part des Etats-Unis comme de la Chine.
Selon l'agence officielle chinoise Xinhua, les négociations, qui avaient été brutalement interrompues en mai, vont reprendre et Washington a levé sa menace d'imposer de nouvelles taxes à l'importation, qui auraient frappé la totalité des plus de 500 milliards de dollars de biens chinois achetés chaque année par les Etats-Unis.
Les deux hommes répètent ainsi le scénario du dernier G20, en Argentine fin 2018. Ils avaient alors suspendu les hostilités pour quelques mois, afin de reprendre les négociations commerciales approfondies... lesquelles avaient cependant tourné court.
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Comme pour répliquer à ce sommet dans le sommet sino-américain, l'UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) se sont mis d'accord sur un traité de libre-échange, fruit de 20 ans de négociations difficiles.
"Un moment historique" pour le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a également discuté d'un pacte de libre-échange avec le Premier ministre australien Scott Morrison. Mais la ratification du Mercosur promet d'être difficile, le texte suscitant l'inquiétude des agriculteurs européens face à un afflux de produits brésiliens.
Trump, Kim, MBS
Avant sa rencontre avec Xi Jinping, la journée avait démarré sur les chapeaux de roue pour Donald Trump qui, au lendemain de plaisanteries remarquées avec Vladimir Poutine, a continué à afficher sa complicité avec des dirigeants critiqués pour la situation des droits de l'Homme dans leur pays.
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Après avoir évoqué, d'un tweet presque désinvolte, une possible rencontre inédite avec le leader nord-coréen Kim Jong Un dans la Zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées, le président américain a rencontré le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane. Il a loué son "travail extraordinaire", ignorant les questions répétées sur l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Pendant que Xi et Trump négociaient, les diplomates des vingt pays pesant 85% du PIB mondial continuaient de s'écharper sur le climat, au moment où l'Europe subit une canicule inédite, considérée par les scientifiques comme un symptôme sans équivoque du dérèglement climatique.
La chancelière allemande Angela Merkel a finalement assuré que le sommet déboucherait à propos du climat sur un "texte semblable" à celui de l'an dernier, après des négociations particulièrement dures qui ont fait un temps craindre un recul.
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Il y aura bien une "déclaration (au format) 19+1", en clair un soutien de tous les membres du G20 sauf les Etats-Unis au grand accord de Paris de lutte contre le réchauffement climatique, alors que des diplomates évoquaient les jours précédents la possible défection de grands pays émergents notamment, qui envisageaient de s'aligner sur la position américaine.
Le doute grandit sur la pertinence de ce rassemblement initialement créé pour apporter une réponse unie aux crises en tout genre, inauguré en 2008 en pleine crise financière mondiale.
Le G20 se voulait "un forum de coopération mais on peut se demander à présent si nous n'avons pas atteint le moment où il a cessé de servir cet objectif", a commenté Thomas Bernes, du Centre d'innovation pour la gouvernance internationale, un groupe de réflexion canadien.