Le ministre des Finances et de l'économie, Mohamed Benchaâboun, a entamé ses discussions autour du projet de loi de finances rectificative 2020, ce vendredi 10 juillet devant les membres de la commission des Finances et du développement économique à la Chambre des représentants.
L’occasion de revenir sur ce qui avait été rapporté par certains députés au sujet d'une circulaire du chef du gouvernement incitant les départements ministériels à actualiser leurs propositions relatives à la programmation budgétaire pour la période 2021-2023, devant le contexte de l’évolution de situation économique imposée par la crise du Covid-19.
Le gel des postes budgétaires concerne uniquement l’année 2021, a précisé l’argentier du Royaume.
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Mieux encore, cette mesure ne s’applique pas à la santé, à l’éducation et à ce qui est relatif aux aspects liés la sécurité (soit l’ensemble des services annexés au ministère de l’Intérieur et à l’Administration de la Défense nationale), lesquels concentrent à eux seuls plus 90% des postes budgétaires prévus pour l’ensemble des départements ministériels (sur une moyenne pour la période 2016-2019).
«Cela veut dire que le gel des recrutements concerne à peine 10% des postes budgétaires à ouvrir en 2021», a expliqué Mohamed Benchaâboun.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, les différents départements ministériels auront la possibilité de mobiliser les 44.000 postes budgétaires programmés au titre de la loi de finances 2020, et ce, jusqu’au 30 juin 2021, auxquels il faudra ajouter les postes qui seront créés en faveur des établissements publics (Centres hospitaliers universitaires, etc.).
En définitive, le gouvernement sera en mesure de mobiliser, en 2021, le double du nombre de postes budgétaires annuellement créés, ce qui va ouvrir de nouveaux horizons professionnels aux jeunes, a souligné le ministre.