Cette performance tient compte du volume de l'activité, de la qualité du portefeuille de prêts de la Banque ainsi que de la poursuite de l'optimisation du coût des ressources de financement, explique le FEC dans un communiqué sur ses indicateurs financiers.
En effet, les engagements de prêts contractualisés en 2020 ont atteint 3,335 milliards de dirhams (MMDH), en légère hausse par rapport à 2019 et concernent notamment la mise à niveau des villes et le développement urbain dans le cadre des programmes de développement territorial, qui représentent près de 41% du volume global des engagements de prêts.
Il s'agit également du désenclavement routier à travers la construction d’infrastructures routières, qui représentent plus de 41% des engagements de prêts, et dont près de 54% correspondent à des projets qui s’inscrivent dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural.
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S'agissant des décaissements de prêts, ils se sont établis à 3,51 MMDH au titre de l’exercice 2020, de moindre intensité que celle observée en 2019, "comme anticipé par la Banque et annoncé lors des précédents communiqués de presse trimestriels", fait savoir le communiqué, expliquant cette évolution notamment par le glissement temporel, dans la réalisation de certains projets financés par l’Institution.
Ce niveau d’activité a toutefois permis à la Banque d’enregistrer une progression de 9% des créances sur la clientèle pour atteindre plus de 25 MMDH au 31 décembre 2020, indique la même source.
"En tant que Banque Publique Citoyenne, le FEC a répondu à l’appel du devoir national et procédé, en 2020, au versement d’une contribution d’un montant de 100 MDH au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus", rappelle le communiqué, soulignant que le résultat net de la Banque au titre de l’exercice 2020 sera impacté à due concurrence de cette contribution.