Fonds de garantie: les temps sont durs

DR

Revue de presseKiosque360. Affectés par la crise du secteur immobilier, Fogarim et Fogaloge affichent triste mine en cette année 2015. La preuve par les chiffres.

Le 18/12/2015 à 01h21

«Les performances des deux garanties Fogarim et Fogaloge s’essoufflent au cours de l’anné 2015». C’est ce que nous annonce Aujourd’hui le Maroc dans son numéro du 18 décembre. La raison est à chercher dans une conjoncture des plus difficiles pour le secteur immobilier. Et les performances du mois de novembre ont accentué cette tendance.

Dans le détail, Fogarim ressort avec une production de 1.396 bénéficiaires au cours du onzième mois de cette année. La majorité des bénéficiaires sont des femmes (828). Avec un tel résultat, la performance, depuis le début de l’année, passe à 12.934 bénéficiaires avec un montant de prêts de 2,1 milliards de dirhams. Des chiffres en net recul par rapport aux réalisations à fin novembre 2014 qui avaient totalisé 15.350 bénéficiaires pour des prêts d’un montant de 2,5 milliards de dirhams. La production cumulée de ce fonds de garantie s’établit désormais à 19,98 milliards qui ont bénéficié à quelque 129.746 personnes. Le coût moyen des logements inscrits pour cette garantie ressort à 236.461 dirhams, avec un montant moyen de prêts de 163.248 dirhams.

De son côté, Fogaloge a réalisé, en novembre dernier, une production de 493 bénéficiaires (dont 304 hommes) pour un montant de prêts de 126,27 millions de dirhams. Depuis le début de l’année, 5.101 personnes ont bénéficié de ce fonds pour un montant de 1,32 milliard de dirhams. La production cumulée jusqu’à aujourd’hui ressort ainsi à 7,56 milliards de dirhams profitant à 26.081 bénéficiaires. Le coût moyen des logements inscrits dans cette garantie s’établit à 361.632 dirhams, correspondant à des crédits moyens de 256.130 dirhams avec une mensualité de 2.008 dirhams.

En gros, Fogarim et Fogaloge sont bien loin de leurs réalisations passées où les indicateurs s’inscrivaient en hausse d’un mois à l’autre. Mais, n'attendant pas la reprise du secteur immobilier, ces deux fonds de garantie font tout de même preuve d’une certaine résilience.

Par Sanae El Asrawi
Le 18/12/2015 à 01h21