Le prix du gasoil est passé de 11,73 dirhams début août à 13,34 dirhams aujourd’hui (tarifs affichés à Casablanca). Les gérants des stations-service, qui subissent les plaintes des clients, affirment que leurs marges n’ont pas évolué.
«La tarification des carburants ne relève pas de notre compétence. Ces produits proviennent des compagnies pétrolières, qui nous les vendent à des prix non négociables», explique Jamal Zrikem.
Limitée, la marge bénéficiaire des stations-service n’a pas évolué et n’a aucun effet sur les prix, a-t-il ajouté, précisant que «les intermédiaires sont les plus touchés par la hausse des prix».
À chaque augmentation, poursuit Jamal Zrikem, «nous sommes obligés d’acheter la même quantité de carburant, mais à un coût beaucoup plus élevé, sans que cela se répercute sur la marge bénéficiaire».
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Le président de la FNPCGS appelle le gouvernement au dialogue «en vue de trouver des solutions qui contribueraient, ne serait-ce que partiellement, à faire baisser les prix et à alléger la souffrance de toutes les parties concernées, notamment le consommateur».
Rappelons que la FNPCGS a longtemps contesté le mode de calcul de la cotisation minimale, lequel se fait sur la base du chiffre d’affaires réalisé, sachant que la marge des stations-service est fixe, basée sur les quantités achetées et non sur un pourcentage du chiffre d’affaires.
Pour remédier à cette situation, les propriétaires des stations-service appellent à tenir compte des spécificités de leur activité et proposent d’introduire une «taxe flottante» en vue de préserver le pouvoir d’achat et de maintenir les prix dans des limites maîtrisables et raisonnables.