Fitch: le Maroc, une force pour l'Union africaine

Le360

Revue de presseKiosque360. BMI Research analyse les enjeux du retour du Maroc dans l'Union africaine. Un retour qui constitue, selon l'agence du groupe Fitch, un atout certain pour le Continent.

Le 08/02/2017 à 01h52

«Renforcer l’influence diplomatique du Maroc en Afrique et stimuler le commerce régional… autant d’atouts attendus du retour du Maroc à l’Union africaine (UA)», rapporte, dans son édition de ce mercredi 8 février, L’Economiste qui se penche sur la dernière analyse de BMI Research (groupe Fitch). Analyse selon laquelle le Maroc serait ainsi en bonne voie pour atteindre l’objectifs de s’ériger en «carrefour d’échanges entre l’Europe et l’Afrique», d’autant qu’il «reste l’un des premiers investisseurs du continent, la 6e économie en valeur nominale, la 11e population et le 4e budget militaire.»

Rappelant les multiples déplacements, ces dernières années, du roi Mohammed VI en Afrique, le quotidien souligne que les relations établies, ce faisant, entre le Maroc et nombre de pays africains, ont permis au royaume de développer un «réseau grandissant» qui ne manque pas d’attirer l’investissement étranger.BMI Research se penche aussi, dans cette analyse, sur la question du Sahara et le lobby que pourrait constituer, en faveur du Maroc, le retour dans l’Union africaine et le travail diplomatique effectué par le souverain. «Mais une solution rapide reste encore peu probable», ajoute L’Economiste en citant les experts de BMI Research. Et de releverl’importance de l’investissement concédé par le Maroc au Sahara «qui affiche aujourd’hui le PIB par habitant le plus élevé».

L’analyse de BMI reseach ne manque pas de souligner la force que constitue pour l’Union africaine la présence du Maroc dont les programmes de développement dans le Continent, l’engagement pour la paix, l’activité diplomatique et les multiples investissements privés (Maroc Telecom, Attijariwafa bank, BMCE Bank of Africa, BCP, Managem, Royal Air Maroc, Ynna Holding, Addoha, Alliances…) représentent un atout majeur.«Des investissements ont également été annoncés, dont un mémorandum d’accord sur la construction d’un gazoduc transafricain entre le Nigeria et le Maroc signé en décembre 2016, entre le fonds souverain marocain Ithmar Capital et Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA). Idem pour les unités de fertilisants lancées en Ethiopie et au Nigeria, et visant à améliorer la productivité agricole», précise L’Economiste.

Par Bouthaina Azami
Le 08/02/2017 à 01h52