Des recettes qui croissent plus vite que les dépenses, et un déficit qui ressort en quasi-stagnation comparativement à l’année dernière. Voilà ce qu’il faut retenir des dernières données relatives aux finances publiques au titre du premier trimestre 2017.
Les données de la Trésorerie générale du royaume (TGR) font en effet ressortir une augmentation des recettes ordinaires de 9%. Cette évolution tient compte de la hausse des recettes douanières de 3,6%, la diminution de la TIC sur les tabacs manufacturés de 7,5% et surtout d’une hausse de 11,9% de la fiscalité domestique. A ce niveau, il faut noter que les recettes de l’Impôt sur les sociétés (IS) ont augmenté de 19,7% alors que celles de l’impôt sur le revenu (IR) et la TVA ont augmenté respectivement de 5,3% et 13,3%.
Au niveau des dépenses, dans un contexte où l’investissement public était freiné par la vacance gouvernementale, on enregistre une hausse de 1,2% seulement des dépenses ordinaires émises. Et celle-ci provient essentiellement de la hausse des dépenses de compensation qui ont atteint 2,4 milliards de DH au terme des trois premiers mois de l’année, soit une hausse de 86,8% comparativement à la même période en 2016.
Au final, le déficit du Trésor s’est établi à 4,4 milliards de DH, contre plus de 11 milliards de DH à fin mars 2016.
Notons enfin que le Maroc a reçu entre janvier et fin mars dernier 213 millions de DH au titre des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) contre 906 MDH à fin mars 2016.