Dans sa publication de ce 31 août, L’Economiste revient sur la problématique des zones industrielles de la ville de Fès. Le quotidien pointe ainsi du doigt le plan de développement, très souvent mal pensé, des zones industrielles de la capitale spirituelle du royaume. «Aménager des quartiers industriels se retrouvant rapidement au milieu du centre urbain, et reproduisant les mêmes erreurs à l’infini. C’est l’histoire de zones industrielles de Fès», rapporte en effet L’Economiste qui se demande, d’ailleurs, si la commission technique provinciale chargée de l’attribution des lots industriels joue correctement son rôle.
Doukkarat, le plus ancien quartier industriel de Fès constitue aujourd’hui une véritable plaie au centre de la ville, estime le journal qui ajoute que cette zone industrielle a contribué à la disparition de la rivière Oued Fès, à cause des rejets polluants des entreprises.
Il y a, aussi, les deux quartiers de Sidi Brahim qui illustrent bien ce fiasco des zones industrielles de la ville, dans la mesure où ils sont situés dans une agglomération explosive. Pour le quotidien, ces deux quartiers ne répondent à aucune logique, ni en termes d’aménagement du territoire, ni en matière de sécurité, et sont en dégradation continue. Pour nombre d’opérateurs, il est plus que nécessaire de créer une agence de gestion des quartiers industriels de la ville.
Pour le moment, le Conseil de la région a lancé deux études relatives au programme de développement régional et à la mise en place d’un observatoire régional de l’entrepreneuriat et de l’innovation, souligne L’Economiste.
