Fès-Meknès, nouvelle terre d’accueil pour les équipementiers automobiles

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Revue de presseKiosque360. Les écosystèmes de l’automobile et de l’aéronautique se mettent petit à petit en place dans la région de Fès-Meknès. Mais ce développement est loin d’être assez rapide aux yeux du ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique. Les détails.

Le 18/07/2017 à 22h41

Le parc Fès Shore vient d’accueillir un nouvel arrivant, le groupe Alten-Maroc, qui a inauguré sa branche «Systèmes embarqués automobile et aéronautique», en présence de Moulay Hafid Elalamy. A cette occasion, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique a fait une petite mise au point et appelé les opérateurs de la région à investir dans les écosystèmes productifs qui auront un effet démultiplicateur de création d’emploi et de valeur, comme l’indique L’Economiste dans son édition de ce 19 juillet.

«Montez des dossiers solides, cherchez des partenaires et venez me voir», a affirmé le ministre qui promet de mobiliser ses confrères et ses équipes pour les accompagner. Car, en à croire Elalamy, les patrons de la région «ne l’ont jamais approché avec des projets», rapporte le quotidien qui explique qu’ils auraient surtout d’interminables doléances et des intentions spéculatives.

Pourtant, le potentiel de la région est là: un vivier de ressources humaines de qualité, des zones industrielles, des connexions autoroutières, ferroviaires et aéroportuaires. A ajouter à cela, le plan d’accélération industrielle dont pourrait profiter la région de Fès-Meknès et qui prévoit, entre autres, l’octroi du statut d’exportateur indirect aux sous-traitants ou encore le développement d’au moins une zone franche par région. «Pour Fès, une cinquantaine d’hectares sont réservés, une réserve attenante à la zone aéroportuaire», rappelle le ministre, soulignant qu’avec le dispositif intégré et novateur mis en place, les leaders mondiaux qui se sont rapprochés du Maroc «ont désormais davantage de visibilité et peuvent mener leurs projets dans des conditions plus avantageuses.» Affaire à suivre, donc…

Par Fayçal Ismaili
Le 18/07/2017 à 22h41