Export: Le marché kenyan passé au crible

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Revue de presseKiosque360. Une récente étude co-commanditée par Maroc Export et l’Asmex, et réalisée par le cabinet Valyans, décortique le marché kenyan pour les exportateurs marocains.

Le 25/03/2015 à 09h08

Même si le Kenya, une puissance économique en Afrique de l’Est, est encore très peu rentré dans l’objectif des exportations marocaines dans le continent, il n’en demeure pas moins que ce pays constitue l’une des cibles des la nouvelle stratégie de diversification de l’offre exportable du royaume. L’Economiste, qui rapporte l'information dans son édition de ce mercredi 25 mars, souligne que l'objectif de cette étude est de déterminer les opportunités de croissance de l’offre exportable marocaine sur ce marché. Les acquis en termes de relation commerciale entre les deux pays sont peu enthousiasmants, souligne le journal.

En 2013, les exportations marocaines ont atteint 373 millions de DH, d'après les chiffres du département du Commerce extérieur, faisant de ce pays le 52ème client du Maroc. Par produit, les expéditions marocaines sont dominées par les produits chimiques (98%), le reste étant principalement constitué du textile-habillement, des produits céramiques, alimentaires (2%), ainsi que les fibres, fils de papier et tissus de fils de papier. Cependant, comparé au total des importations de ce pays, le positionnement global du royaume est quasi nul, souligne L’Economiste, ajoutant que sur le marché kenyan le Maroc a encore un important potentiel à rattraper sur ses domaines de prédilection. C’est le cas notamment pour le segment des produits halieutiques, de la pharmacie et des médicaments, des BTP, de même que des articles des textile et cuir. Il faut noter que sur chacun de ces domaines, les parts du Maroc dans la structure des importations kenyanes ne dépassent pas 1%.

L’éloignement géographique du marché, en dehors des zones de confort de l’offre marocaine, ainsi que la complexité ou l’absence des connexions logistiques, notamment maritimes, représentent les principaux freins au développement de la présence marocaine sur ce marché. Mais le facteur linguistique n’est pas à écarter non plus. Au-delà de constituer un hub logistique et une entrée stratégique pour le marché est-africain, le Kenya est aussi l’une des économies les plus prometteuses de l’Afrique, rappelle L’Economiste. Enfin, soulignons que l'étude de Valyans recommande à l’offre marocaine un positionnement haut de gamme sur ce marché, face à des consommateurs de plus en plus exigeants.

Par Ismail Benbaba
Le 25/03/2015 à 09h08