L’exécution de la Loi de finances (LF) à fin septembre 2023 présente des résultats encourageants, bien que certains défis subsistent. C’est ce que relève le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 6 novembre. «Bien que l’exécution de la LF à fin septembre 2023 ait enregistré des résultats positifs, il apparaît nécessaire que des actions supplémentaires soient entreprises pour améliorer la mobilisation des recettes ordinaires, maîtriser les dépenses courantes et accélérer les investissements. Une gestion prudente de la dette et une allocation efficace des ressources sont également essentielles pour assurer la viabilité financière à long terme», lit-on.
Il faut retenir que l’exécution de la LF à fin septembre 2023 a généré un solde ordinaire positif de 6,2 milliards de dirhams, indiquant une gestion relativement saine des ressources de l’État, un solde du budget de l’État (hors recettes d’emprunts et amortissements de la dette) négatif de 35,1 milliards de dirhams, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue dans la maîtrise des dépenses courantes et un excédent des ressources sur les charges de 11 milliards de dirhams, indiquant une capacité à financer les dépenses publiques en partie grâce aux recettes d’emprunts et à la gestion des comptes spéciaux du Trésor.
«L’exécution de la LF à fin septembre 2023 souligne à la fois les progrès réalisés dans la mobilisation des ressources de l’État et les défis persistants liés à la soutenabilité des dépenses publiques. Bien que les ressources globales aient dépassé les attentes, les recettes ordinaires n’ont pas atteint leur plein potentiel, nécessitant une attention particulière pour renforcer la collecte fiscale», écrit Les Inspirations Eco.
Avec les réformes entreprises sur le plan fiscal, notamment dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2024, il y a de quoi être optimiste quant à l’amélioration de la mobilisation des recettes ordinaires.
Ces réformes visent à simplifier le système fiscal, à élargir l’assiette fiscale, à renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, ainsi qu’à promouvoir un climat favorable aux investissements.
D’autre part, les dépenses ordinaires du budget général ont été maîtrisées dans une certaine mesure, bien que des efforts supplémentaires méritent d’être entrepris pour optimiser l’allocation des ressources et réduire les dépenses de personnel, qui représentent une part importante des dépenses courantes.