C’est une étape majeure que vient de franchir le secteur des énergies renouvelables au Maroc. La nouvelle loi sur les énergies renouvelables (n°58-15) vient de passer le cap de la première Chambre. Cette réforme réglementaire devrait, essentiellement, libérer l’investissement, rapporte le journal L’Économiste dans son édition de ce lundi 4 janvier.
D’après le journal, cette refonte réglementaire concerne trois principaux volets qui devraient encourager les investissements dans ce secteur qui devient, véritablement, un secteur stratégique pour le royaume. La première mesure est relative au relèvement du seuil de puissance installée pour les projets de production hydroélectrique de 12 à 30 MW. Cité par L’Économiste, une source auprès du département de l’Énergie affirme que «l’ancien texte excluait de son champ d’application les projets dont la puissance était supérieure à 12 MW, ce qui constituait une barrière pour l’exploitation du seuil maximal offert par les caractéristiques morphologiques et hydrologiques des sites de productions».
D’après L’Économiste, la deuxième mesure concerne l’ouverture du marché électrique de sources renouvelables de la basse tension (BT). «Cette nouveauté réglementaire permettrait le développement de la filière industrielle de petites et moyennes installations, notamment pour le photovoltaïque et la création d’emploi», explique le département de tutelle au journal.
Selon le quotidien, la nouvelle loi s’est également penchée sur la possibilité de revente d’excédent de production privée au réseau public national de l’ONEE et des distributeurs délégués.