"Le bon comportement de l'économie nationale, ainsi que les réalisations des entreprises en 2016 afin de préserver les équilibres macro-économiques à travers la réforme de la Caisse de compensation et celle de la Caisse marocaine des retraites (CMR) ont été mis en exergue lors de cette rencontre", selon une source proche du dossier.
La visite de la délégation du FMI que conduit périodiquement à Rabat, Nicolas Blancher, chef de la mission du FMI pour le royaume est "régulière et normale. Elle ne pousse à aucune interprétation", a-t-on souligné.
La question de la Loi de Finances 2017 dont l'adoption reste suspendue jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement a été aussi évoquée. Les interlocuteurs marocains ont expliqué que le gouvernement sortant gèrera le déblocage des finances publiques par l'adoption de décrets ponctuels permettant la marche normale des dépenses et ce, jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement. Ils ont rappelé que le Maroc a connu des situations similaires, la dernière en date remonte à 2011.
A noter que le Fonds monétaire international (FMI) a prévu en 2017 une croissance de 4,8 % contre 1,8 % en 2016. Le Conseil d'administration du FMI a décidé, le 22 juillet, d'accorder au Maroc une Ligne de précaution et de liquidités (LPL) de 3,5 milliards de dollars sur une durée de deux ans. Selon Nicolas Blancher, "cette Ligne de précaution est accordée pour que le Maroc puisse résorber des chocs externes éventuels". "Son économie, a-t-il ajouté, a besoin d'une précaution financière contre des risques d'insécurité" régionale ou internationale.