La Royal Air Maroc (RAM) a réagi à l'alerte émise par le cabinet international de conseil et d’évaluation des risques politiques, DaMina Advisors, mettant en garde certaines compagnies aériennes, dont le transporteur national, contre les possibles restrictions que pourraient leur imposer les Etats-Unis s'ils continuent de desservir des pays africains touchés par l'épidémie d'Ebola. La mise en garde mentionnait que les Etats-unis, sous la pression de l'opinion publique, pourraient bien imposer un embargo à certains transporteurs après qu'un de ses citoyens est revenu de Liberia, porteur du virus de l'Ebola. Pourtant, le patient en question n'a pas été transporté par un avion de la compagnie nationale, une des rares compagnies à continuer de se montrer solidaire avec les pays touchés par cette épidémies. En plus selon les informations qui ont circulé, le patient américain a fait le voyage au moment où sa maladie était asymptomatique. C'est à dire durant la période d'incubation, qui peut durer jusqu'à 21 jours, et où la personne infectée ne présente aucun risque de contagion.La RAM, dont les personnels navigants commerciaux (PNC) sont mobilisés et continuent de faire des voyages sans problèmes dans les pays touchés par l'épidémie, compte maintenir ses vols comme le recommande l'Organisation mondiale de la santé (OMS). “Nous transportons des passagers mais nous acheminons aussi des médicaments et du matériel médical. Les pays où sévit la maladie ne doivent pas être isolés du reste du monde”, déclare à Le360 Hakim Challot, porte-parole de la compagnie nationale.
Par Fatima Moho
Le 04/10/2014 à 14h00