Plate ou gazeuse, minérale, de source ou de table… Les eaux embouteillées au Maroc connaissent un véritable essor. Selon les statistiques de la société d’analyse marketing Nielsen (révélées dans la dernière note d’information d’Oulmès), en 2013, quelque 786 millions de litres d’eau en bouteille ont été écoulés. Cela correspond à une consommation annuelle moyenne par habitant de 23,9 litres, alors que cette consommation ne dépassait pas les 10 litres en 2005. En valeur, ce marché représente 1,427 million de dirhams que se partagent plusieurs embouteilleurs locaux, mais aussi des importateurs. Il n’empêche que deux opérateurs contrôlent 92% de ce marché: il s’agit des Eaux minérales d’Oulmès avec leurs fameuses marques (Oulmès, Sidi Ali, Ain Atlas et Bahia) et de la compagnie Sotherma qui commercialise deux marques (Sidi Harazem et Ain Saiss).
La forte croissance du marché de ces dernières années est attribuée à l’apparition des formats familiaux (5 litres) qui ont popularisé ce produit, considéré auparavant comme un luxe, mais aussi à l’apparition de marques «low cost» plus accessibles à une plus large couche de population.
