La performance réalisée par le Maroc dans le dernier classement de la Banque mondiale sur le climat des affaires, passant de la 69ème à la 60ème place parmi 190 pays, cache en vérité des évolutions disparates. Sachant que le classement Doing business s’appuie sur une dizaine d’indicateurs, le rythme de progression varie d’un domaine à un autre.
Le saut le plus remarquable cette année a été constaté au niveau de l’indicateur «Règlement de l’insolvabilité», où le Maroc a pu grimper de 63 rangs, quoiqu’il s’agit là juste d’un effet de rattrapage puisqu’on revient de loin. De 134ème en 2017, on passe au 71ème rang cette année.
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Incontestablement, la plus belle performance de l’année est à mettre à l’actif de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) grâce à laquelle le Maroc a pu gagner 18 places dans le classement Doing Business, vu sous l’angle de l’indicateur «Transfert de propriété». L’ANCFCC a, en effet, opéré une profonde remise à plat de l’ensemble de ses procédures. Le 2 juillet 2018 fut à ce titre une journée mémorable pour l’ANCFCC. L’agence dirigée par Karim Tajmouati a réussi ce jour-là à faire basculer en mode digital l’ensemble des services liés au cadastre et à la cartographie.
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A retenir également, les trois places gagnées au niveau de l’indicateur «commerce transfrontalier»: le Maroc se hisse au 62ème rang mondial. Cette performance s’explique par la dématérialisation des formalités de dédouanement et de plusieurs autres procédures de commerce extérieur désormais accessibles via le guichet unique PortNet.