La CGEM a tenu, le 10 mars, son Conseil d’administration. Une rencontre qui avait, entre autres, pour principal objectif de décider de la date des élections. Dans son numéro du 12 mars, le quotidien l’Economiste nous informe que celles-ci se tiendront le 12 mai prochain. Pour déposer les candidatures, les patrons ont jusqu’au 15 avril afin de déclarer leurs intentions. D'autre part, l’actuelle présidente, Miriem Bensaleh, ne s’est toujours pas prononcée officiellement. Cependant, d’après des sources internes, elle serait intéressée pour rempiler mais pas avec le même binôme, en l’occurrence Salah Eddine Kadmiri. C’est peut-être Abdelilah Hifdi, actuellement à la tête de la Fédération du transport, qui devrait se présenter en tant que son vice-président. D’autres noms sont pressentis pour la présidence, à l’instar de celui de Hakim Marrakchi, actuel président de la Commission de coordination des conseils d’affaires au sein du patronat. Celui-ci, et après s’être retrié de la course en 2012, quand il formait un binôme avec Mohamed Horani, serait séduit par cette aventure.
Selon une source anonyme rapportée par le quotidien, les candidat suivront tous une « règle » propre à la CGEM et attendront jusqu’à la dernière semaine pour annoncer leurs intentions. De toutes les façons, on en saura plus lors du Conseil d’administration du 20 avril . Le prochain bureau aura comme première mission, les élections pour choisir les huit membres qui représenteront la Confédération au sein de la Chambre des conseillers. Ainsi, chacun d’eux représentera une région qui, elle, sera choisie sur la base du chiffre d’affaires et du nombre d’emplois.
Par ailleurs, les discussions relatives au volet fiscal ont figuré au menu du Conseil d’administration. Les patrons ont manifesté leurs mécontentements vis-à-vis de l'administration fiscale par rapport au droit de timbres. Un membre de la CGEM indique que le fisc aurait, d’une façon incompréhensible, demandé à des entreprises de régler des arriérés de paiement alors qu’il leur a déjà accordé un quitus auparavant. Dans le même sens, les patrons estiment que cela n’a aucun sens qu’ils commencent à payer 20% de TVA sur la messagerie alors que les entreprises spécialisées appliquent un taux de 14%. D’autre part, sur les 10 milliards de dirhams que le gouvernement devait restituer aux entreprises, dans le cadre du crédit TVA, seuls 2 milliards ont été débloqués.