Doté d’une superficie de 2.000m², le nouveau centre de cybersécurité de Deloitte (DMMC) est équipé des dernières technologies. Il vient compléter le dispositif mondial de Deloitte en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie.
Approché par Le360, Gianmarco Monsellato, président de Deloitte France et Afrique Francophone, a indiqué que la cybersécurité est l’enjeu du 20e siècle. «Chez Deloitte, en tant que leader mondial de la cybersécurité, nous investissons massivement dans les centres d’excellence pour sécuriser les données et les applications de nos clients», fait-il savoir.
«Notre volonté, à travers ce nouvel investissement, est de contribuer au développement de la sécurité numérique dans les activités économiques et institutionnelles au Maroc, en Afrique et dans le monde avec la création d’un écosystème local, régional et mondial à même d’appréhender la menace cyber et de s’en protéger», souligne-t-il.
Pour sa part, Marc Van Caeneghem, associé responsable Risk Advisory, relève que «le Maroc est aujourd’hui le sixième pays dans lequel on ouvre un centre de delivery en matière de services dédiés à la cybersécurité».
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Implantation liée aux atouts du Maroc
De son côté, Imade Elbaraka, associé, responsable des activités Cyber pour Deloitte France et Afrique Francophone, président du Deloitte Morocco Cyber Center, explique que la qualité de la formation des ingénieurs marocains, la disponibilité de profils hautement qualifiés et polyglottes, et le cadre réglementaire favorable sont les principaux critères qui ont déterminé Deloitte à choisir le Maroc pour implanter le DMCC.
Le centre répond à la demande croissante du marché de la cybersécurité et apporte une forte valeur ajoutée (nouvelle génération de centres de supervision, de détection et de réponse aux cyberattaques, transformation numérique, etc.).
Les collaborateurs du centre sont des talents marocains et africains dotés de compétences très recherchées sur le marché. Fort d’une centaine d’ingénieurs actuellement dont 50% de femmes, le centre devrait compter en 2025 plus de 450 experts.