Dattes: une production en hausse de 30% en 2021

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Revue de presseKiosque360. La filière monte en régime en termes de production, passant de 90.000 tonnes en 2020 à 127.000 tonnes en 2021, soit une progression de 30%. De plus en plus d’investisseurs s’intéressent au secteur. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 05/04/2022 à 23h48

La production des dattes marocaines réalise de bonnes performances, rapporte L’Economiste dans sa publication de ce mercredi. Le quotidien indique ainsi que la production est passée de 90.000 tonnes en 2020 à 127.000 tonnes en 2021, soit une progression de 30%. On apprend que l’essentiel de cette production est réalisé au niveau de la région Draâ-Tafilalet.

«Concernant la gestion post-récolte des fruits, l’ANDZOA veille à l’organisation des professionnels de coopératives et de groupements d’intérêt économique, de manière à ce que chacune de ces entités dispose d’unités de conditionnement et de valorisation des produits», explique Brahim Hafidi, DG de l’ANDZOA, rappelant que l’économie des oasis du Sud-Est du Maroc repose essentiellement sur l’exploitation du palmier dattier.

Le journal souligne qu’il s’agit d’une richesse qui constitue la principale ossature des agroécosystèmes oasiens aussi bien en matière d’occupation du sol qu’en structuration du paysage. On note aussi que sur le plan socio-économique, le secteur phoenicicole génère 1,5 million de journées de travail/an et que cette offre d’emploi sera plus prometteuse durant les années à venir en raison de la dynamique de croissance que connaît l’investissement dans ce domaine.

De même, la filière des dattes participe à la stabilisation de la population rurale au niveau des oasis en contribuant à plus de 65% dans la formation des revenus des exploitations oasiennes. L’Economiste précise que le palmier dattier dans le Tafilalet compte plus de 450 variétés et clones de dattes constituant ainsi une richesse considérable générique et phoenicicole. Autre chose, le profil variétal du palmier dattier est dominé par les Khalis (36%), suivi des variétés Majhoul (27%), des Boufegouss (19%), des Bouslikhane (9%) et des Najda (8%). Le journal précise que le reste est composé des variétés Bouzekri, Aaboujou, Boufegouss gharass, Aziza et Oum Nhal représentant environ 1%.

Par Ismail Benbaba
Le 05/04/2022 à 23h48