C'est avec 4 agences opérationnelles et une cinquantaine de comptes ouverts que Dar Al Amane démarre son activité au Maroc. La fenêtre participative de la Société Générale voit officiellement le jour après un démarrage discret, le 12 septembre dernier. Loin de tout tapage médiatique, le modèle hybride de la Société Générale reliant la filiale et la fenêtre a réussi à drainer sa première clientèle à la fois à Casablanca, Marrakech et Agadir, nous apprend Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 12 octobre.
“Les impératifs d'étanchéité imposés par le régulateur et l'exigence que nous nous sommes imposée sous un angle plus global nous ont amenés à penser un nouveau modèle, à savoir: créer une banque au sein de la banque”, explique dans ce sens Mohamed Tahri. Le directeur général en charge du réseau et de la distribution à la Société générale ajoute que “tout, à Dar Al Amane, a été conçu de façon distincte de ce qui se fait à la Société Générale”.
L'idée de ce projet a germé en 2013. La conception de Dar Al Amane a suivi une méthodologie rigoureuse conforme aux standards internationaux en vigueur. "Un process qui prend en considération la complexité d'un tel projet évoluant dans un contexte pas encore finalisé", souligne pour sa part Wail Aaminou, directeur général du cabinet Maali, qui a accompagné la Société Générale dans la mise en place de sa fenêtre participative.
Dar Al Amane a obtenu l'agrément de la Banque centrale le 17 avril 2017. La décision a ensuite été publiée au Bulletin Officiel du 18 mai 2017. “Depuis cette date, nous avons accéléré nos démarches pour ouvrir cette structure dédiée à la finance participative à l'intérieur de la Société Générale”, souligne de son côté Hounaida Boukhari, directrice générale de Dar Al Amane.
La Société Générale est la seule filiale au Maroc à avoir opté pour un réseau dédié à sa fenêtre participative. “Nous n'avons pas des corners à l'intérieur de nos agences classiques, mais nous avons investi dans un nouveau réseau d'agences Dar Al Amane”, affirme la directrice générale. Une dotation d'environ 100 millions de dirhams a été dédiée à ce projet axé sur un système d'information à la pointe de la technologie, à l'instar du modèle koweïtien.