La ville emblématique du sud du royaume poursuit l’amélioration de son attractivité sur plusieurs plans, afin de séduire de plus en plus d’investisseurs de gros calibre. Dans ce sens, Dakhla se dote d’une Zone franche d’exportation (ZFED) qui lui permet de se positionner par rapport aux autres zones portuaires du royaume.
Evoquant les atouts de la ville dans sa publication du mercredi 18 avril, L’Economiste explique que grâce à sa proximité des ressources halieutiques de la région, l’existence de voies de transport maritime, aérienne et terrestre faciles d’accès, la ville offre un avantage énorme en matière d’exportation, et surtout en ce qui concerne la fiscalité.
Les opérations commerciales, industrielles et de services réalisées dans la zone franche d’exportation bénéficient d’une liberté totale de change quels que soient la nationalité et le lieu de résidence de l’opérateur. Aussi, les marchandises entrant ou sortant de la zone et celles qui y séjournent sont exonérées de tous droits, taxes ou surtaxes sur l’exportation, la circulation, la consommation ou la production.
Le journal ajoute que l’exonération concerne aussi l’impôt des patentes et ce pendant les 15 premières années pour tout ce qui est de l’immobilier et équipement nécessaire à la réalisation du projet.
Tous ces efforts visent à encourager et booster l’économie de Dakhla et de la région. Force est de souligner que plusieurs activités sont admises au sein de la zone franche d’exportation telles que les industries agroalimentaires, les activités de congélation, de traitement et de transformation des produits de mer.
De même, les activités liées à la logistique portuaire, les industries de construction et de réparation navales, et aussi plastiques métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques y sont admises, précise L’Economiste.