La saison agricole 2015-2016 aura été tellement mauvaise et son impact sur la croissance tellement important, qu’il parait difficile de faire pire durant les prochains exercices. Du moins, en ce qui concerne l’année en cours.
Les dernières données du HCP le confirment, avec une prévision de croissance de 3,6% en 2017. Comme l’a expliqué Ahmed Lahlimi, le Haut-Commissaire au plan lors d’un point de presse tenu à Casablanca mardi 17 janvier, ce chiffre tient compte de deux prévisions: celle d’un retour à une production moyenne de la céréaliculture et celle d’une consolidation de la productivité des autres cultures, de l’élevage et de la pêche maritime.
Dans ce contexte, le secteur primaire devrait créer une valeur ajoutée en hausse de 9,7%, portant sa contribution à 1,2% au PIB prévisionnel de cette année.
La même source explique aussi que la valeur ajoutée non agricole devrait s’améliorer en atteignant 2,4%, tirée vers le haut par une croissance de 2,5% du secteur secondaire et de la consolidation à 2,4% de celle du secteur tertiaire.
Ceci dit, ce qu’il faut surtout retenir de la présentation du Haut-Commissaire au plan, c’est que les prévisions telles qu'elles sont calculées par le HCP démontrent encore une fois la dépendance de notre offre agricole aux conditions climatiques et la tendance persistante du ralentissement de la croissance de l’ensemble des activités non agricoles, à savoir celles des secteurs secondaire et tertiaire.